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Affichage des articles du 2018

Article 31 : Dark

Série : Dark Réalisateur et co-scénariste :  Baran bo Odar Genre :  Science-fiction         Dans une atmosphère sombre et pesante, les habitants d’une petite ville sont confrontés surnaturellement à leur passé, et vont tenter de résoudre les mystères qui en découlent. Le pitch de Dark est assez clair, et somme toute assez classique. Nous sommes en 2018, et les histoires de voyage dans le temps n’ont rien de novateur. Le cadre n’est pas sans rappeler Stranger Things quoi que l’on en dise, particulièrement dans les premiers épisodes. Le jeu d’acteur est bon sans non plus pouvoir être qualifié de transcendant. Les personnages sont plutôt bien écrits et ne sombrent pas dans l’écueil facile des clichés (ce qui est le cas, volontairement, dans Stranger Things). La bande son est remarquable, et les décors sympathiques.         Bref, la matière est là, pour une série correcte du moins. Mais dans le domaine de la science-fiction, l’exigence est bien plus importante que pour

Article 30 : The handmaid's tale

Série : The handmaid's tale Scénariste :  Inspiré de Margaret Atwood Créateur :  Bruce Miller Genre :  Science-fiction Je commence cet article au milieu de l’épisode 5. Et l’avancerai probablement jusqu’à la fin de la première saison.         Je dois avouer que je suis circonspect. Et il va s’agir de ma première sincère critique, là où d’habitude j’analyse des œuvres que j’adore (en expliquant pourquoi elles sont bien).             Il s’agit d’une série que je voulais voir depuis longtemps, société totalitaire où les femmes sont opprimées et méprisées, œuvre de science-fiction, d’anticipation. Bref, un potentiel certain. Mais je vais commencer par ce qui, selon moi, pose souci. Le fait est que la science-fiction est un genre extrêmement difficile à appréhender puisque, bien que cela n’en fasse pas sa matière principale, la logique qui amène au récit est la principale fondation qui fait que l’œuvre ait un intérêt.          Cette fondation peut être esquivée. En effet, b

Article 29 : Un jour sans fin

Film : Groundhog day / Un jour sans fin Réalisateur : Harold Ramis Genre : Comédie romantique dans un cadre fantastique               Les gens peuvent changer. Ceux qui disent le contraire n’en trouvent simplement pas l’utilité. Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi (chacun est comme il veut être), mais accordons nous avant de continuer cet article sur le fait que justifier un défaut par « c’est comme ça que je suis ça ne changera jamais », c’est choisir la solution de la facilité. Pire, c’est dire à la personne en face qu’elle ne mérite pas d’efforts à ce niveau là.                 Et Un jour sans fin , plus qu’une comédie, plus qu’une romance, plus qu’un film du genre fantastique, c’est avant tout l’histoire d’un homme qui change. Certes, le cadre est particulier, mais l’évolution est là. D’un homme égocentrique et dédaigneux, on arrive à une certaine forme de générosité et surtout, de valorisation de l’autre. De plus, je tiens à saluer la performance de l’acteur