Article 7 : Matrix (Part 1)


Film : Matrix


Réalisateurs : Andy et Lana Wachowski
Catégorie : Science-fiction
Possibilité : L’intérêt du film, qui est aussi la raison pour laquelle j’en parle, c’est qu’on ne peut pas vraiment savoir si tout cela se passe en ce moment ou pas. Il y a tout de même quelques petites incohérences, voire surtout une IA trop développée, et enfin le fait que les machines soient nourries par de la bioélectricité elle-même stimulée par le fait que les humains sont dans un univers parallèle, c’est un brin trop alambiqué.
Note : 7/10 Oui c’est bien, innovant, ça fait réfléchir après coup, on se laisse porter par l’action. Mais bon, ça reste un film d’action au final (L'histoire est génial, le film ne la rend pas ainsi), on ne ressent pas grand-chose pour le héros contrairement à d’autres films. Je reprécise qu’il s’agit d’une note personnelle, et il reste le film qui s’inscrit le plus dans le but du blog !
         
               Et voilà, après les fêtes qui je l’espère pour vous se sont bien passées, je reviens avec un nouvel article sur LE film  typique qui se veut « philosophique ». Le classique finalement, et célèbre Matrix, sorti il y a quelques temps déjà (fin du deuxième millénaire), mais qui aura su marquer les esprits. Alors oui le film brille par la qualité de son histoire très intéressante, et d’un background plutôt riche. Lorsqu’on vient de regarder le film, on est forcément perdu dans ses pensées. Malgré tout, le tableau est un peu miné par le fait qu’à par ses qualités extrêmement avantageuses, le film reste un basique film d’action (et ça me fait mal de dire ça). Comme toujours, je spoile sans vergogne le film, mais j’estime que quiconque lit cet article l’a déjà visionné, sinon, je l’invite à réparer cette hérésie !

                Matrix, origine de l’expression parfois usitée : Et si ça se trouve, on est dans la matrice », signifiant… Ben signifiant qu’en fait on ne sait pas grand-chose sur la réalité hein, il ne faut pas se leurrer. Peut-être que tout ce monde n’est qu’une gigantesque blague faite par une aléatoire entité supérieure à tendances machiavéliques. Mais gardons toutes ces réflexions pour la suite, on a déjà bien assez de choses à dire comme ça. L’action se déroule dans une ville futuriste, où l’on peut observer l’évolution de Néo, un homme qui est en fait un pirate informatique, et qui semble vivre au jour le jour de ce métier. Rien de bien sensationnel me direz-vous. Mais il se trouve qu’il va finir par être contacté par ce qui se trouve d’abord être une société de piratage, qui de plus renferme de nombreux génies informatiques connus dans le monde. Enfin bref, vous connaissez l’histoire. Puis apparition de Morpheus. Morpheus correspond à Morphée dans la mythologie grecque qui incarne le dieu des rêves. Correspondance évidente, vu que les humains sont plongés dans la matrice qui leur génère un rêve réaliste, Morpheus étant le chef de ceux qui se plongent dans ce rêve pour extirper les élus de leur torpeur. De plus, Néo signifie « Nouveau » en grec, rapport avec le fait qu’il soit l’élu. Trinity -> Trinité religieuse du Père de fil et du saint esprit. Cypher signifie Chiffré en français, pour le lien qu’il aura eu avec les machines. Les autres aussi ont des noms qui ne sont pas choisis au hasard. Revenons à nos moutons : vient ensuite le choix de la pilule.        

Fait très intéressant et archi-connu du film, cette action se révèle être la place centrale d’un choix que l’on peut reformuler ainsi : Voudrez-vous vivre en tant qu’imbécile heureux, ou en tant qu’instruit malheureux ? La première possibilité, pilule bleue, n’est pas très alléchante au premier abord, car serait-on vraiment prêt à abandonner l’idée que nous ne sommes pas vraiment sur Terre mais dans un programme maléfique ? Et bien, après mûre réflexion, pourquoi pas ? Cette pilule nous donnera ce droit de tout oublier, et aussi la possibilité de ne pas regretter (regret que ressentira Cipher un peu plus tard). Oui vous vivrez dans la matrice, non ce n’est pas le monde réel, mais est-ce si grave que ça ? Si la proposition était un paradis, oui, mais là, c’est la promesse d’un monde à son état apocalyptique, de dangers à affronter, de stress à surmonter. Alors après, il y a le fait que l’être humain est en constante quête de gloire, et le choix de la pilule rouge lui en amènera, surtout que la vie dans la matrice peut paraître bien fade par rapport à une telle promesse d’aventure ! C’est la raison qui a poussé Néo à choisir la voie du savoir. On a pu voir que sa vie dans la matrice n’était pas si agréable que ça, il n’avait donc pas grand-chose à perdre, à sa place, j’aurais fait le même choix que lui. A ma place, j’aurais pris l’autre pilule. La différence entre vivre pour la matrice, et vivre tout court ne se fait pas ressentir lorsqu’on ne sait pas que l’on est dans la matrice ou pas ! Forcément, si on le savait, on ne réagirait pas comme cela, enfin si on le savait sans possibilité de tout oublier. Ce n’est pas le cas dans le film. Il ne faut pas avoir peur d’oublier sa connaissance pour vivre une vie plus heureuse, vu qu’une fois que l’on aura tout oublié, nous ne saurons pas que nous ne savons pas. Après, dans une optique plus « humaine », oui il faudrait prendre la pilule rouge, mais bon… Il faut aussi garder à l’idée qu’un tel choix ne peut pas nous être proposé actuellement, cela reste de la fiction.

                BREF, s’ensuit donc le « réveil » de Néo qui passe donc de ce monde virtuel au monde considéré comme réel, il arrive à s’extraire du bain nourrissant dans lequel il était plongé, pour finalement être récupéré par le vaisseau commandé par Morpheus. Tout s’explique : Les humains sont cultivés (le mot est fort) dans des serres, endormis dans un bain nourrissant, car ils produisent de la bio-électricité qui servira à alimenter les machines qui marchaient jusqu’à maintenant au solaire, mais que le nuage créé par les humains dans leur dernier souffle a entravé. Et pour que la production soit stimulée, il a fallu créer un univers parallèle où les humains pourraient « vivre ».

             Enfin ça c’est ce que je pensais, en fait, Morpheus explique à un moment que c’est plutôt pour résoudre des problèmes que les machines ne sauraient pas résoudre, elles feraient donc appel aux cerveaux humains. Aussi, il faut savoir que le premier film ne nous dit pas tout, pas du tout ! Je traiterai donc ce qui reste à découvrir dans un prochain article, ça viendra.

                Voilà pour la petite histoire, un poil invraisemblable tout de même, mais bon, ce sont des machines après tout, entre les pieuvres électriques et le fait qu’ils ne soient même pas capable de débrancher les élus repérés par l’équipe de Morpheus, on peut comprendre ! Et là, découverte d’un paradis de tout être humain, qui contredit tout ce que j’ai dit plus tôt, la concrétisation de l’imagination. Ce monde où ils peuvent faire à peu près ce qu’ils veulent, générer des centres d’entraînement, et n’importe quoi d’autres. Et puis via le système du vaisseau, on peut tout apprendre en quelques secondes tout et n’importe quoi, n’est-ce pas génial ? Toutes ces années que mettent les grands champions de tennis, de judo, de karaté, etc… Vous les bouclez en un temps record ! Et je pense que ça ne s’arrête pas là. Vous pourrez ainsi apprendre tout les métiers du monde, ça règle tout les problèmes d’école, d’études, et du coup plus besoin de gâcher sa jeunesse dans de longs et difficiles apprentissages. Je m’égare un peu, mais ça réglerait bien des problèmes, tout en en créant de nouveaux, bien sûr, ça serait trop simple sinon, les utopies n’existent pas dans la vie réelle.  Enfin bref, vendu comme ça, ce monde réel il paraît plus attrayant qu’un simple monde apocalyptique infesté par des machines. Au passage, c’est assez pratique, vu que ça règle beaucoup de problèmes de plausibilité du film. Le fait que lorsqu’ils sont dans la matrice, ce soient des surhommes est donc justifié.

                Enfin, alors qu’ils sont revenus dans la matrice afin de faire la rencontre de l’oracle, dont je vais bientôt parler, on observe le changement de personnalité de Cipher, qui va trahir toute la clique. Alors par contre, autant pour le choix de la pilule je comprends qu’on puisse vouloir rester dans la matrice sans avoir vu le monde réel, autant une fois qu’on a goûté au monde réel (même si la nourriture est mauvaise, tant pis hein…), je trouve ça vraiment difficile de faire table rase, de se dire « bon ben je vais redevenir un ignare comme ceux que j’ai souvent vu dans la matrice, bah j’aurais une bonne vie au moins ». Bon, on ne va pas non plus épiloguer sur le fait que faire confiance à des machines, c’est plus qu’une blague. Rien ne les empêche une fois qu’elles ont eue ce qu’elles voulaient de ne pas donner à Cipher le fruit de son désir. Et puis là, ça fait vraiment cruel pour le coup, parce que ce n’est pas le choix de « je me désintéresse de leur lutte, je les laisse continuer dans leur coin », c’est purement et simplement « je fous une bonne partie de l’humanité en l’air tout ça pour quelque chose qui ne m’est même pas tant que ça profitable ». Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas très convaincant, mais je pardonne ce fait au film, parce qu’il n’y a pas tant d’étrangetés que ça. Beaucoup de choses sont justifiées, même si elles le sont plus ou moins bien. Enfin, revenons donc à l’oracle, un personnage que j’ai du mal à cerner. C’est un programme qui aide les humains ? Il y a anguille sous roche ! Et en effet, on en apprend plus dans les deux films qui suivront. Mais rien ne nous permet de déceler vraiment l’état de la situation. Le retour se passe mal à cause de Cipher, et les fameux agents Smith empêchent les humains de revenir dans le monde réel. On voit Néo mourir dans la matrice, mais il est finalement réveillé par le baiser de Trinity : Il se détache complètement de la matrice, car il ressent encore l’amour qu’il éprouve pour Trinity, il comprend que tout cela n’est qu’une illusion. C’est d’ailleurs un rappel de ce que lui avait dit l’adolescent à la cuillère, chez l'oracle. A partir de maintenant, Néo arrive entièrement à se détacher de la matrice, ce qui justifie le fait qu’il soit plus que surhumain à la fin, lorsqu’il défait un agent Smith.

                 Ce qui est en italique est ce que j'ai rajouté après coup. Je m'explique : J'ai vu les trois films il y a assez longtemps et ai revu le premier dans l'optique d'écrire cet article, en ayant oublié les trois-quarts du reste. Je me rends compte que la perception n'est pas du tout la même à la fin du premier puis à la fin de la trilogie, j'ai pu trouver un site expliquant le film dans son ensemble, et j'ai découvert que beaucoup de choses que l'on pense savoir dans le premier volet sont imprécises. C'est pour cela qu'il y aura un autre article sur la fin de la trilogie. Donc ne m'en voulez pas si je raconte des faits qui se révèlent être des contradictions par rapport aux films qui suivent, ce n'est pas fait exprès, je mentirais en disant cela, mais au final, ce n'est pas si mal que ça justement, ça donne un autre point de vue.

  
                  C'est tout pour cette fois, je n'ai pas tout dit pour ne pas avoir un pavé à la fin, rassurez-vous, j'ai essayé d’omettre seulement les passage moins importants. Pour la semaine prochaine, je parlerais d'un autre film, pas de SF, sorti beaucoup plus récemment, dans un sens un peu dans le même genre vu que... Enfin vous verrez. Il s'agit de

Shutter Island


Réalisé par Martin Scorcese avec Leonardo DiCaprio dedans. Selon moi un film vraiment vraiment bien, et plutôt marquant. C'est avec joie que je partagerais mes sentiments à propos de ce film avec vous.

Au passage, désolé pour le bug d'affichage pour la fiche du film, je n'arrive pas à le résoudre, et ne comprends pas d'où cela peut bien venir...

Edit : Vu que j'ai été malade à partir de mercredi, j'ai pas trouvé le temps de bosser sur l'article du 11/01, donc je reprote à la semaine prochaine, je préfère ça plutôt que de sortir un truc bâclé.

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